Histoire courte pour cet Hiver! Nouvelle Fantastique.

Publié le 21 Décembre 2019

Ecrit par Justine.A

Nouvelle: Histoire courte pour cet Hiver!

2019

LES TROIS HOMMES !

C'est par une nuit sombre et glaciale, que commence mon histoire.

Dans un pays froid, dans une zone déserte, le sol recouvert par une immense étendue neige blanche, à perte de vue. Il n'y avait personne, pour apercevoir trois silhouettes au loin, recouverts de vêtements de la tête aux pieds, comme dans les pays déserts, afin de se protéger du vent glacial, qui soufflait fortement en cette nuit, en plein hiver.

Ces trois mystérieux personnages semblaient bien se connaître et venir de très loin ensemble, ils marchèrent encore et encore, toujours en essayant de se donner mutuellement du courage, si une personne était présente, elle verrait clairement un parfait exemple d'entraide et de bienveillance.

Ces trois hommes cherchaient, désespérément, avec courage à atteindre un lieu, où ils pourraient éventuellement se réchauffer, se reposer de la longue et interminable traversée de cet enfer de glace. Ils ne trouvèrent rien, toute la nuit.

Au lever du jour, les trois courageux hommes apercevaient une vieille battisse, une ancienne maison qui à première vue paraissait vide. Les hommes pensèrent que c'était un signe divin, en cette période de dur labeur. Ils décidèrent d'aller tous ensemble vérifier qu'elle était bien abandonnée avant de pouvoir s'y installer pour se reposer.

Le premier homme, qui était apparemment le plus jeune, ouvrit la porte doucement et exclama fort sa demande:

<<- Excusez-nous! Y-a-t'il quelqu'un?!... Est-ce qu'il y a quelqu'un? ... Excusez-nous, mais si nous restons dehors, mes frères et Moi, allons mourir de froid! Pouvons-nous rentrer?...>>.

Après toutes ces questions, les trois hommes n'entendirent personne, personne ne répondit... Ils décidèrent, n'ayant pas le choix, étant donnée la situation, ils rentrèrent dans la maison et essayèrent de trouver un moyen d'allumer un feu ou de réchauffer la petite maison, l'abri de ces Messieurs. Bien contents d'avoir enfin pu trouver, un abri où se reposer, les trois hommes souhaitaient dormir un peu afin de rattraper le retard, que leur a pris le grand voyage.

Quelques heures après le repos, ils se mirent à remercier les esprits bienveillants de la maison, qui ont eu la gentillesse de les avoir protégé du froid. Ensuite, ils repartirent tous les trois, loin de la maison, pour reprendre leur route en pleine journée.

Le soleil réchauffait un peu leur corps et leur faisait du bien à l'âme pour eux, le soleil était le Dieu du feu, il rependait sa chaleur sur le monde et aidait la vie à évoluer. Ils avancèrent tous les trois ensemble, jusqu'à un ancien, pauvre village, perdu et abandonné de tout.

Ce village habitait des femmes, des enfants, les hommes travaillaient la terre, pour pouvoir vivre, se nourrir pour survivre, tellement les habitants vivaient réellement loin de tout autre village ou ville.

Les trois hommes décidèrent de rester, ils demandèrent donc au chef du village, un échange. En échange de l'aide qu'ils leur apporteraient pour travailler et cultiver la terre, ils désiraient un logis pour vivre.

Pour le chef du village, cela semblait être un bon échange, ils avaient beau avoir un petit village, le chef leur trouva un endroit assez confortable et assez grand pour trois frères. Malgré leur bienveillance, leur gentillesse, le chef se demanda par un temps pareil, d'où ces trois frères, pouvaient-ils bien venir?... Ils s’interrogeaient et le village entier se posa cette question.

Le lendemain matin, au aurore, le chef donna aux trois hommes le petit-déjeuner, leur premier repas de la journée. C'est avec joie et plaisir que ces hommes mangèrent, en échange, sans discuter, ils se préparaient à aller travailler la terre, avec les habitants du village, pour toute la journée, sauf pendant les repas où ils retournèrent manger en compagnie du chef du village et sa famille.

Ce rituel se produit chaque jour et recommençait tous les jours.

Un beau jour, le rituel des trois hommes se brisa, et c'est ainsi que pour eux, une malédiction étaient tombée sur le village.

Est-ce l'oeuvre du Divin ou d'un malveillant mage noir?... Ils l'ignoraient.

Pour eux, c'était le signe du Destin. La raison de leur présence en ces lieux, en croyant que c'était un signe du destin... La malédiction paraissait ne concerner que les habitants du village. Elle se mit en oeuvre par trois signes, trois graves accidents.

Tout en s'exprimant chacun leur tour, les frères se répartirent les 3 fléaux afin de supprimer cette malédiction.

1) Une femme tomba gravement malade à cause du froid.

2) Un paysan perdit tout son troupeau de 60 brebis.

3) L'enfant du chef tomba de haut et se blessa gravement aux jambes et psychologiquement.

Ils révélèrent chacun d'eux au chef du village, une sorte de prophétie comme une promesse.

Les trois frères rassuraient le chef du village et lui demandèrent de ne rien faire, et de les laisser se charger de cette malédiction. Le chef du village accepta mais était terrifié par ce que comptaient faire ces hommes, mais il leur faisait confiance.

Le premier homme, le plus jeune, rassura le chef du village et lui fit une promesse:

<< - Cette femme qui tomba malade, à cause du froid, je vous promets de la soigner de ce froid, par le meilleur choix possible!.>>

Le chef accepta et l'autorisa.

Le deuxième homme, qui était très intelligent et semblait d'ailleurs être le plus savants des trois frères, fit une promesse au chef du village.

<<- Le paysan retrouvera ses 60 brebis égarées,je vous promets de mettre en oeuvre le meilleur moyen de les ramener, dans sa totalité.>>

Quand au troisième homme, étant le plus âgé des trois, et le plus sage lui fit également à son tour une promesse.

<<- L'enfant se relèvera, sans le moindre mal, je vous promets de faire de lui, un homme meilleur.>>

Les trois hommes se séparèrent et se mirent en route, chacun avait une mission dans un seul objectif, annuler la malédiction.

Le premier, demanda au paysan, une corde, de l'herbe que mangent les brebis, et des couvertures et de l'eau chaude contre le froid.

Il partit seul à la recherche des brebis. Il attacha les cordes tout autour des arbres, puis répartit les herbes qu’aimaient les brebis. ils déposaient les couvertures et l'eau chaude, pour quand le troupeau reviendra et alluma un feu, il s'assit au milieu du cercle de corde et ferma les yeux.

Les brebis revenaient vers lui,grâce aux herbes, toutes une par une. A chaque brebis qui venait le voir, il lui attacha une patte avec la longue corde.

Il les attachèrent ensemble, et à chacune d'entre elle, il les réchauffa à l'eau chaude et avec les couvertures, au fur et à mesure. Quand le troupeau des 60 brebis égarées fût retrouvé, il les ramena dans sa totalité au paysan, qui le remercia, et pour lui la malédiction allait être supprimée.

Pour le deuxième homme, qui est allé voir la femme frigorifiée et malade par le froid, il lui parla calmement avec douceur, gentillesse et tendresse. Il l'observa très attentivement. Il lui donna une boisson bien chaude et il prit deux couvertures, et il se coucha à côté de la femme, en s'allongea près d'elle. Il frotta les couvertures sur elle, sans qu'elle ne dise rien, elle le laissa faire. Il la réchauffa le plus possible,en lui parlant pour la rassurer, durant toute la journée, jusqu'à ce que lui s'endorme d'épuisement.

Quand au troisième homme, l'homme âgé, il se contenta de parler à l'enfant blessé. Il lui confia ses peurs et surtout celle qui faisait, qu'il ne voulait plus se lever de son lit, il préférait être lâche pour être en sécurité, qu'en danger.

L'homme lui conseilla de bien réfléchir et lui parla un bon moment, jusqu'à ce que l'enfant soit convaincu, qu'il valait mieux être un enfant qui vit sa jeunesse complètement, face à un vieil homme qui n'a plus beaucoup de temps devant lui, pour profiter de la vie, car nous en avons qu'une.

Il apprit ainsi qu'il n'y avait jamais de courage sans peur, et il savait après cette discussion avec le plus sage des hommes, que celui qui vit dangereusement, il ne vivait peut-être pas très longtemps, mais que celui qui est prudent, ne vit jamais. L'homme sage demanda à l'enfant ce qu'il préférait être et devenir tout au long de sa vie. Il décida de se lever et fit l’effort de continuer à se battre. Il marcha même si cela lui était très douloureux, mais il pensait enfin avec courage.

Il remercia le vieil homme de l'avoir aidé à comprendre ce qu'il désirait être au plus profond de lui, puis le vieil homme continua à l'aider jusqu'à ce que la douleur parte d'elle même.

Ces trois hommes furent remerciés par les trois villageois, mais pas seulement, heureux que la malédiction soit enfin combattue et supprimée, les trois hommes furent remerciés par tous les villageois et pour leur montrer leur reconnaissance, le chef du village organisa une grande fête somptueuse en leur honneur.

Les villageois bien heureux dansèrent et firent la fête autour d'un feu de joie, pour se réchauffer face à ce froid glacial.

Les trois hommes furent honorés et durant la fête le chef du village déclara devant tout le monde, que les trois hommes par leur adresse, leur courage et leur sagesse seraient pour toujours les bienvenue au sein de ce lieu et qu'ils seraient tous à jamais reconnus comme des héros.

Les trois hommes avaient réussi à secourir sans utiliser la force, mais juste leur lumière et leur savoir pour les sauver.

Les trois hommes après cette somptueuse fête de l'hiver, avec toute cette chaleur humaine autour d'eux, décidèrent de rester vivre parmi ces villageois, en leur promettant de les aider comme ils l'avaient fait aujourd'hui, qu'ils seraient toujours à leur service.

Le chef du village commença à croire que ses trois hommes étaient des cadeaux du ciel, le symbole du Destin, et il crut également que leur venue dans ce village était bien un signe de la lumière du Divin.

FIN